Le choix d’une chaussure

Analyser :

L’intérieur : le confort et l’hygiène. Elle ne doit présenter aucun point de frottement excessif à l’essayage lors de l’achat. Sa composition doit avoir une doublure et une languette matelassée, une semelle de propreté amovible (pour faire sécher ou pour remplacer par une semelle orthopédique).

La semelle intermédiaire : primordial, l’amorti et le contrôle du pied. A surveiller de l’EVA (mousse).

La tige (l’avant supérieur de la chaussure) : surveiller l’aération et la souplesse

Les renforts latéraux et la coque arrière : surveiller le maintien et le contrôle du pied. Attention au confort du tendon d’achille.

La semelle extérieure : surveiller la résistance à l’absorption, la flexibilité.

La sécurité : à surveiller des éléments réfléchissants qui doivent se trouver au talon.

Comment choisir le modèle :

Si vous courez de temps en temps : contentez-vous du bas de la gamme en donnant la priorité au rapport qualité prix. Si vous êtes sujet à un excès de poids ou des problèmes tendineux, … optez- pour une évolution plus performante de la chaussure qui atténuera plus les chocs.

Si vous courez 3 à 4 fois par semaine : vous devez donner la priorité à la qualité de l’amorti.

Si vous pratiquez la compétition : optez pour 2 paires, une simple pour les entraînements “normaux”, l’autre qui sera basée sur la légèreté et le dynamisme pour le travail de qualité (VMA, seuil anaérobique).

Il existe trois modèles spécifiques à votre foulée: pronateur (attaque le sol avec bord intérieur du pied), supinateur (attaque le sol avec l’extérieur du pied) ou universel.

Le poids joue énormément sur la qualité de la chaussure : au-dessus de 80 kg, vous êtes considéré comme un coureur “lourd”. Favorisez l’amorti.

Le prix :

il est vrai qu’il faut absolument mettre un minimum d’argent pour avoir une chaussure de qualité qui garantit l’amorti et la protection du coureur. Les techniciens considèrent un minimum de 80-90€.

Le terrain de course :

bitume exclusivement = beaucoup d’amortis. Chemins (terres) = chaussures prévues pour le trail. Mixte compromis entre une semelle adaptée à tous les terrains et un bon amorti.

Il faut changer de chaussures entre 1000 et 2000km.