Où commence et où finit l’endurance?

Instinctivement de nombreux coureurs utilisent une allure trop rapide pour leurs entraînements.

Voici quelques définitions de l’endurance:

– c’est une allure permettant de prolonger un effort très longtemps sans ressentir de difficultés: les limites sont l’épuisement des stocks énergétiques et la fatigue musculaire;

– on donne aussi le taux de lactate dans le sang (acide lactique), après quelques secondes le corps produit l’acide lactique. on a déterminé 2 mmol pour le seuil aérobique (travail des muscles avec de l’oxygène : début endurance) et 4 mmol pour le seuil anaérobique (travail musculaire sans oxygène: fin de l’endurance et début de la résistance) ces mesures sont déterminées grâce à un test à l’effort que vous pouvez effectuer au Centre Sportif de Monceau-sur-Sambre ou au CHU de Charleroi, section médecine sportive.

On constate que c’est une théorie qui a ses limites et que, comme la formule 220 – âge = FCM (fréquence cardiaque maximum) est souvent différente chez les sportifs qui sont capables de travailler bien au-dessus de cette donnée, seul le cardio-fréquence mètre peut permettre le respect du travail d’endurance. Pour faire simple, un footing sera toujours couru aux alentours de 75% de sa FCM (65% s’il s’agit d’un retour au calme après sa VMA (vitesse maximum aérobique), au-delà de cette allure (à partir de 80% de sa FCM) on entre dans le cadre de séances plus spécifiques effectuées sous forme de fraction et visant à développer vos aptitudes pour un type d’épreuve donné.

Attention, si comme beaucoup de coureurs vous adoptez cette allure pour la durée totale de votre sortie sans récupération, vous risquez à terme le surentraînement puis la contre-performance voire la blessure.